Se renier soi-même
Un pasteur plein de sagesse confiait ceci à sa nouvelle directrice de louanges : « J’espère que vous ne jouerez jamais un certain style de musique dans notre église. » Elle saisit un stylo et lui demanda : « Quel est-il ? » Il répondit : « Je ne vous le dirai jamais. Si nous insistons tous pour faire les choses à notre manière, nous ne chanterons plus rien. »
La religion à la naissance
Aujourd’hui, il est courant de croire que le lieu de naissance d’une personne déterminera sa religion. Si elle est née au Pakistan, elle sera probablement musulmane. L’Inde produit des hindous, la Thaïlande des bouddhistes, les Brésiliens sont généralement catholiques, et ainsi de suite. Vous êtes-vous déjà demandé si vous croyiez en Jésus uniquement en raison de l’influence de vos parents ou d’autres personnes ? Faut-il simplement naître dans la bonne famille pour devenir croyant ?
En tête à tête
La technologie est utile, mais elle peut aussi nuire à la communication. Tout comme l’apôtre Jean l’a dit à Gaïus, il est difficile de bien communiquer tout ce que nous ressentons lorsque nous ne sommes pas en présence de l’autre personne (3 JN 1.13,14). Si Jean rédigeait sa troisième épître aujourd’hui, il pourrait écrire : « Je ne veux pas te communiquer ma pensée par téléphone, par message texte ou par Twitter. J’espère te voir bientôt, et nous parlerons de vive voix. »
Ton corps
J’aime écrire mes pensées à la main avant de les taper. Cependant, lorsque j’utilise un vieux stylo dont l’encre a commencé à sécher, mes idées me viennent par soubresauts. Lorsque je ne peux faire sortir l’encre, je ne peux faire sortir les mots, et je mets rapidement mon stylo de côté pour en prendre un autre. Un stylo dont l’encre coule librement m’ouvre l’esprit, et les mots se mettent souvent à couler aussi rapidement que je peux les écrire.
Les épaules larges
La Bible n’est pas un outil de propagande. Contrairement à certains gouvernements qui ne nous communiquent que les évaluations positives de leurs citoyens, l’Écriture nous rapporte les paroles de gens fâchés contre Dieu. Le Psaume 44 débute en évoquant des conquêtes, ce qui renouvelle notre confiance en l’Éternel. « Ô Dieu ! […] Nos pères nous ont raconté les oeuvres que tu as accomplies de leur temps […] tu as chassé des nations pour les établir » (v. 2,3). Le psalmiste conclut ainsi : « Ô Dieu ! tu es mon roi » (v. 5).
Sans regrets
Les sociologues d’une université ont récemment complété une étude qui avait pour but de déterminer si les gens regrettent davantage les choses qu’ils ont faites ou celles qu’ils ont omis de faire. Le résultat obtenu a été sensiblement le même lorsqu’on les questionnait sur la semaine qui venait de passer. Environ le même nombre de gens ont dit : « Je souhaiterais ne pas avoir fait ça » que : « Je souhaiterais avoir fait ça. » Mais lorsqu’il était question de toute leur vie, la grande majorité regrettait des occasions ratées. John Greenleaf Whittier a écrit : « De tous les mots tristes prononcés ou écrits, les plus tristes sont ceux-ci : « Cela aurait pu être. »
Le toucher de l’amour
Les étreintes peuvent être puissantes. Imaginez-vous une mère et un père en larmes, se serrant l’un contre l’autre, alors qu’ils sont accablés de chagrin. Une troisième personne s’approche d’eux, un pasteur ou un ami proche, et les enlace tous les deux. Il ne peut rien dire en présence de cette douleur. Mais son contact physique exprime tout ce qui peut être dit.
Jésus change tout
Si Jésus n’était pas entré dans ce monde, deux choses seraient vraies. Premièrement, ceux qui ont le plus de _________ gagneraient. (Complétez la phrase avec ce qui a le plus de valeur pour vous ou votre culture). Dans les temps anciens, c’étaient ceux qui avaient le plus de chameaux, de femmes ou d’or. Aujourd’hui, ce sont ceux qui ont le plus d’argent, de jouets ou d’amis Facebook. D’une manière ou d’une autre, l’objectif reste le même : amassez tous ce que vous pouvez pendant que vous le pouvez.
Gémir ou maugréer ?
Ravi et Prakash ont reçu un avis de licenciement de leur employeur, une compagnie d’assurance dont les effectifs ont été réduits pas son nouveau propriétaire. « Une fois de plus, c’est le petit peuple qui se fait retrancher », a soupiré Prakash. « Sont-ce là les remerciements que je reçois après 15 années de bons et loyaux services ? »
Porte de sortie
Shin est né dans un camp de prisonniers de Corée du Nord où il a vécu jusqu’à l’âge de 23 ans. Il n’a vait jamais songé à s’évader, puisqu’il n’imaginait pas que la vie était différente de l’autre côté de la clôture électrique. Puis un jour, il a rencontré un nouveau prisonnier. Park lui a parlé du monde extérieur, en particulier du porc et du poulet bouilli. Les gens de l’extérieur se délectent de ces mets pendant que Shin mange des rats pour survivre. Un soir, Shin et Park ont laissé tomber le bois qu’ils étaient en train de ramasser et ont couru vers la clôture. Park est arrivé le premier et s’est fait électrocuter instantanément lorsqu’il se trouvait entre le premier et le deuxième fil. Shin a rampé aux côtés de son ami inanimé et s’est précipité avec peine vers la liberté. Aujourd’hui, Shin vit en Corée du Sud où il tente de signaler et de dénoncer les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les prisonniers.